🕊️ En 2023, un enfant a été tué ou mutilé toutes les 45 minutes dans un conflit armé.
Derrière ces chiffres glaçants, des enfances volées, des familles brisées, des générations sacrifiées.
🎗 À l’occasion du 4 juin, Journée internationale des enfants victimes innocentes d’agression, le Délégué général aux droits de l’enfant rappelle que les enfants sont aujourd’hui les premières victimes des guerres modernes.
En Ukraine, à Gaza, au Soudan, en République démocratique du Congo, et ailleurs, les violations graves à l’encontre des enfants se multiplient : meurtres, enrôlements forcés, enlèvements, violences sexuelles, attaques contre les écoles et les hôpitaux, refus d’accès humanitaire…
📉 En 2023, les Nations Unies ont recensé plus de 27 000 violations graves commises contre des enfants dans les conflits armés.
📜 La Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE), ratifiée par la quasi-totalité des États, est sans équivoque :
« Les États parties s’engagent à respecter et à faire respecter les règles du droit humanitaire international qui leur sont applicables en cas de conflit armé et dont la protection s'étend aux enfants » (article 38).
Ces engagements sont aujourd’hui largement bafoués.
En tant qu’État partie à la CIDE, la Belgique a une responsabilité morale et juridique :
• condamner fermement ces violations,
• soutenir les enquêtes et mécanismes internationaux,
• garantir l’accueil, la protection et la prise en charge des enfants réfugiés et déplacés.
🤝 Cette position est pleinement partagée par le réseau ENOC (European Network of Ombudspersons for Children), qui appelle à une mobilisation européenne pour défendre les droits fondamentaux de tous les enfants touchés par la guerre.
📌 Protéger les enfants, c’est défendre l’humanité.
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