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Santé, développement

Chaque enfant a droit à la vie, à la survie et au développement, ainsi qu’au meilleur état de santé possible. Ce droit global inclut divers éléments essentiels à une vie saine : eau potable, assainissement, alimentation suffisante, logement décent, environnement sain, éducation et information sur la santé, etc.

Questions fréquentes à propos de santé, développement

Le droit à la santé est un droit global couvrant un large éventail d’éléments qui nous aident à mener une vie saine, comme l’accès à l’eau potable, à des moyens adéquats d’assainissement, à des aliments salubres, à des conditions de travail saines, etc. Les autres aspects principaux du droit à la santé sont énumérés ci-dessous.

Accessibilité : les infrastructures, biens et services en matière de santé doivent être d’un coût abordable et être physiquement accessibles conformément au principe de non-discrimination.

Disponibilité : il doit exister des infrastructures, des biens et des services opérationnels en matière de santé publique et de soins de santé en quantité suffisante.

Acceptabilité : les infrastructures, les biens et les services devraient être conformes à l’éthique médicale, répondre aux besoins des hommes comme des femmes et respecter les différences culturelles.

Bonne qualité : les infrastructures, les biens et les services doivent être scientifiquement et médicalement appropriés, et en bon état de fonctionnement.

Participation : les bénéficiaires des soins de santé devraient avoir leur mot à dire dans la conception et la mise en œuvre des politiques de santé qui les concernent.

Responsabilité : les prestataires et les États devraient être tenus responsables du respect des obligations en matière de droits de l’homme concernant la santé publique. Les personnes devraient pouvoir avoir accès à des recours utiles en cas de violations telles que le refus de fournir des services de santé.

Libertés : les personnes ont le droit de refuser un traitement médical en l’absence de consentement mutuel, notamment en matière d’expériences médicales ou de stérilisation forcée, et de ne pas être soumises à la torture et à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Droits : les personnes ont notamment droit à la possibilité de bénéficier du meilleur état de santé possible, droit à la prévention et au traitement ainsi qu’à la lutte contre les maladies, droit à l’accès aux médicaments essentiels, et droit à la santé maternelle, infantile et procréative.

Source : https://www.ohchr.org/fr/health/right-health-key-aspects-and-common-misconceptions 

Malentendu nº 1 : l’État a pour devoir de garantir la bonne santé de ses ressortissants : Le droit à la santé diffère du droit à être en bonne santé. La santé est tributaire de facteurs échappant au contrôle de l’État, tels que la constitution biologique. C’est pourquoi nous parlons du droit de jouir « du meilleur état de santé physique et mental qu’il soit possible d’atteindre », et non d’un droit inconditionnel à être en bonne santé.

Malentendu nº 2 : le droit à la santé ne peut être qu’un objectif à long terme. Le droit à la santé appelle une réalisation progressive. Pourtant, les États doivent montrer qu’ils prennent des mesures concrètes, délibérées et ciblées, au maximum de leurs ressources disponibles, pour respecter, protéger et mettre en œuvre ce droit.

Malentendu nº 3 : la situation financière difficile d’un pays justifie l’inaction ou le fait de surseoir à ses obligations. Les États sont toujours tenus, avec effet immédiat, d’assurer la jouissance des niveaux essentiels minimums du droit à la santé. Ces niveaux sont appelés obligations fondamentales minimums, et l’obligation qui s’y rattache est non dérogeable, même dans des circonstances défavorables. Les budgets doivent être réservés afin de garantir l’accessibilité universelle des biens et services essentiels.

Malentendu nº 4 : le droit à la santé ne concerne que la prestation de services de santé. Bien que le droit à la santé n’ait aucun sens sans la prestation de services de santé, il ne peut être pleinement réalisé que si l’on prête attention aux autres facteurs qui ont un impact sur notre santé, tels que l’accès à l’eau potable, à des moyens adéquats d’assainissement, à un logement convenable et à une alimentation adéquate. La discrimination, la pauvreté, la stigmatisation et les autres facteurs socioéconomiques déterminants de la santé devraient également être pris en compte dans la mesure où ils peuvent déterminer ou déterminent : si certaines personnes reçoivent des soins de santé ou en sont privées, la qualité des services reçus, le choix de certaines personnes de renoncer à se faire soigner

Source : https://www.ohchr.org/sites/default/files/Documents/Publications/Factsheet31_fr.pdf 

En tant qu’être humain à part entière, titulaire de droits, le mineur dispose des mêmes droits qu’un adulte lorsqu’il se trouve dans le cadre spécifique d’une relation de soins.

La particularité de son statut juridique a bien entendu été prise en compte dans la loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient mais cette dernière a souhaité que le mineur soit largement impliqué lorsqu’il se trouve dans une relation de soins de santé. En effet, cette loi prend en compte la capacité de discernement du patient mineur pour déterminer s’il est apte ou non à exercer seul ses droits de patient. 

Si le praticien professionnel juge le mineur apte à apprécier raisonnablement ses intérêts relatifs à sa santé, il peut alors exercer ses droits de patient de manière autonome. Dans le cas contraire, le régime de l’autorité parentale et celui de l’incapacité prennent le relais et c’est alors aux parents ou au tuteur du mineur. 

Néanmoins, la loi prévoit que le patient mineur est toujours associé à l’exercice de ses droits.

Source : https://www.dei-belgique.be 

Oui, selon leur âge et leur maturité, les enfants peuvent participer aux décisions concernant leur santé :

  • Les adolescents peuvent donner leur consentement pour certains traitements.
  • Les parents ou tuteurs doivent expliquer les options et écouter leurs opinions.
  • En cas de conflit, un médecin ou un juge peut intervenir pour garantir l’intérêt supérieur de l’enfant.

Si un enfant rencontre des difficultés pour accéder aux soins :

  1. Contacter les CPAS locaux ou des organisations caritatives pour obtenir une aide financière.
  2. Consulter un centre de santé publique, comme ceux gérés par l’ONE.
  3. Informer le Délégué général aux droits de l’enfant, qui peut intervenir en cas de manquement au droit à la santé.

Vous pouvez vous adresser au centre public d’action sociale de votre commune. Chaque commune dispose d'un centre public d’action sociale (CPAS). Il fournit de nombreux services sociaux et veille ainsi au bien-être de chaque citoyen (aide financière, logement, soins médicaux, soins à domicile, aide psychosociale, assistance juridique, etc.).
 

Les défis incluent :

  • Les disparités régionales dans l’accès aux services de santé.
  • Le stress et les troubles de santé mentale chez les jeunes.
  • Les inégalités sociales, qui peuvent limiter l’accès à une alimentation saine ou aux soins spécialisés.
  • La pollution environnementale, qui affecte la santé des enfants dans certaines zones.

Parler de la pauvreté des enfants ne peut se concevoir sans prendre en compte le contexte de pauvreté de leurs parents. 

Il est fondamental de pointer l’insuffisance des ressources économiques des parents en situation de pauvreté, et ce, que ces derniers bénéficient d’un emploi ou pas. En effet, disposer d’un emploi protège de moins en moins du risque de devenir pauvre. 

C’est pourquoi l’augmentation de leurs revenus, la garantie d’accès à des emplois non précaires, l’augmentation du seuil des revenus de remplacement, l’encouragement des mécanismes de solidarité (notamment via la fin du statut cohabitant) ou encore l’automaticité des droits sont autant de mesures qui devraient être favorisées. 

La priorité devrait bien être l’amélioration des conditions de vie des parents pour enrayer la transmission générationnelle de cette pauvreté sur les enfants. 

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