Un fléau qui touche encore de nombreux jeunes
Le (cyber)harcèlement en milieu scolaire reste une réalité trop présente pour beaucoup de jeunes en Fédération Wallonie-Bruxelles.
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Un élève sur cinq en est la cible ;
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Un élève sur trois est impliqué dans une situation de harcèlement, en tant que cible, auteur ou témoin.
En cette Journée internationale du 6 novembre, le Délégué général aux droits de l’enfant souhaite mettre en lumière la parole des jeunes et rappeler la nécessité d’agir durablement pour garantir un climat scolaire sûr et bienveillant.
Le témoignage d’Arthur
Arthur a été la cible de harcèlement scolaire pendant huit ans. Après un long chemin de reconstruction, il s’engage aujourd’hui pour briser les tabous et pour que les politiques publiques prennent réellement en compte la parole des jeunes.
Dans son témoignage, il partage plusieurs constats et pistes d’action :
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consulter les jeunes avant de définir de nouvelles mesures ;
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réformer en profondeur les Centres PMS afin de rétablir la confiance ;
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instaurer une journée annuelle de dialogue dans chaque classe pour parler du harcèlement et du cyberharcèlement ;
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simplifier l’accès aux aides afin que les jeunes puissent demander du soutien plus facilement ;
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améliorer la lisibilité des ressources disponibles, notamment en créant un site clair, pensé pour les jeunes.
Regarder la vidéo
La vidéo du témoignage d’Arthur est disponible ci-dessous :
Écouter, accompagner, agir
Le Délégué général aux droits de l’enfant rappelle que la lutte contre le harcèlement et le cyberharcèlement nécessite une mobilisation de toute la communauté éducative.
Les jeunes ont un besoin clair : être écoutés, compris et soutenus par des adultes qui agissent.
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